Le vendredi 17 et le samedi 18 Mai 2019, vous avez eu l’occasion de voir une comédie : « Comment Monsieur Mockinpott fut délivré de ses tourments », présentée par l’option théâtre terminale dans le cadre de leur épreuve de bac. Une pièce comique qui nous a fait prendre en pitié Monsieur Mockinpott, un personnage simple et impuissant qui subit de multiples « tourments ». Comment cette pièce fut-elle mise en œuvre ? L’option théâtre nous explique…
Johann DRICOT, 1S
Nous sommes allés à la rencontre de Marie Beaufils, comédienne dans la troupe de théâtre de terminale du lycée Bossuet. Elle nous a fait part de son ressenti vis-à-vis de cette représentation, véritable aboutissement de ces années de travail.
Svetlana : Pourquoi avoir choisi l’option théâtre ?
Marie : Avant d’arriver au lycée Bossuet, je faisais du spectacle d’improvisation. Etant nouvelle au lycée, l’option théâtre apparaissait comme une bonne opportunité de rencontrer d’autres élèves en pratiquant une activité de groupe.
S : Les cours sont-ils différents de ce à quoi tu t’attendais ?
M : OUI ! Trois fois oui ! J’ai fait du théâtre pendant 6 ans avant d’arriver en première, et c’était très clairement différent ! Au lycée, le travail est bien plus « professionnel », avec une analyse du texte et du jeu bien plus poussée. En attaquant un nouveau texte, il est impossible de prédire quel sera le rendu final !
S : Comment ont évolué tes cours de la seconde à la terminale ?
M : Etant arrivée en début de première, je n’ai pas suivi les cours de seconde. Cependant, on constate tout de même une différence entre le travail de première et de terminale. Tandis que les premières ont des textes un peu décousus leur permettant d’apprendre à maîtriser les bases (les positionnements, le placement de voix, écouter les autres…), l’idée, en terminale, est de monter une pièce tout en ayant une réflexion sur la mise en scène !
S : Peux-tu nous parler de la préparation du spectacle ?
M : Au fil des séances, on voit l’échéance arriver et rien n’est totalement prêt ni tout à fait abouti, les costumes n’ont pas été choisis, certaines scènes ne sont pas encore apprises ni mises en scène… Bref, c’est un peu la panique…
Vient ensuite le week-end, deux jours complets de répétitions durant lesquels on fait un important travail. On progresse bien plus rapidement en étant plongé dans l’univers de la scène. C’est également pendant ce week-end qu’on comprend le sens de la pièce et le message qu’on veut véritablement faire passer au spectateur !
S : As-tu rencontré des difficultés ?
M : Le texte ! Oh mon Dieu, quelle horreur ! D’autant plus que tant qu’on ne connaît pas ses répliques, on ne peut pas vraiment avancer… On doit donc l’apprendre le plus rapidement possible… Mais voilà, au fil du temps, on oublie ! En ayant cours une seule fois par semaine, on n’y pense pas toujours ! J’ai donc dû apprendre mon texte à grands coups de blancs sur scène, mais ça a fini par rentrer !
S : Quel était ton ressenti quelques heures avant de passer sur scène ? Pendant ? Après ?
M : Avant de monter sur scène, on peut distinguer trois types de personnes : ceux qui ne sont pas inquiets (ou du moins qui sont plutôt calmes pour éviter le stress) comme moi, ceux qui sont angoissés (souvent en train de relire leur texte, fermer les yeux en serrant les poings, ou autres techniques étranges…) et enfin, ceux qui rendent les autres nerveux ! Alors là, c’est un véritable zoo :
certains font des tours dans la salle, miment leur scène en surjouant les personnages, font des pompes… (oui oui, des pompes !) En résumé, je n’étais pas réellement angoissée contrairement à la troupe !
Pendant la représentation, c’est la magie : on connaît notre texte sans avoir besoin d’y réfléchir ! Idem pour les déplacements, tout est automatisé ! En dehors de soi-même, seuls les autres comédiens et le public existent ! Et là c’est le bonheur : voir le public qui réagit avec soi, les autres acteurs qui s’amusent ! Le must, c’est les scènes de groupe comme celle des médecins : on est tous réunis, on s’écoute jouer. Chaque représentation est différente puisqu’on réagit en fonction des autres !
Après le spectacle, généralement, je me sens à la fois « vide » et « complète »… « Vide » car on sort d’une heure de concentration intense, l’aboutissement d’un travail long qui se termine. On a le sentiment que tous nos problèmes semblent très loin… et « complète » car le public nous a applaudis, car on est fier de ce qu’on a présenté et apporté sur cette scène tous ensemble.
S : Quel conseil donnerais-tu aux secondes de l’option théâtre ?
M : Oui, c’est contraignant deux à trois heures toutes les semaines. On est fatigué et c’est tellement plus facile de tout arrêter avant ! Mais accrochez-vous, ça vaut le coup ! Et quand vous monterez sur scène avec votre pièce, croyez-moi, vous ne le regretterez pas !
Alors amusez-vous parce que vous ne le vivrez pas souvent !
S : Quel est ton meilleur souvenir de l’option théâtre ?
M : Sans hésitation, lorsqu’on joue tous ensemble et qu’on croise les regards pétillants des autres acteurs qui crient « c’est génial ! Tout se passe tellement bien! On s’éclate !! » Et ça, c’est vraiment extraordinaire !
Svetlana LAMIC, 1S
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